Mini-forêt Miyawaki
Projet réalisé
Et si Chantepie faisait grandir une mini-forêt Miyawaki ? Créée avec nos espèces végétales locales, qui croient rapidement, fait du bien au sol et à l’air que l'on respire. Un sanctuaire de biodiversité, une source de bien-être pour les habitants et un patrimoine pour les générations futures !

Projet déposé le
29/042021
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Catégorie : Aménagement des espaces publics
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Public ciblé : La mini-forêt serait pour toutes et tous les cantepien.nes : promeneurs, flâneurs, jeunes, personnes âgées, en respectant la tranquillité du lieu pour ne pas nuire à son fonctionnement naturel.
Objectifs
Paroles d'enfant : « La mini-forêt va capter le CO2, fabriquer de l’oxygène, ce sera joli à regarder et apaisant. »
La mini-forêt est un projet utile sur de nombreux plans environnementaux et sociaux, elle prend part à la réalisation localement de l’Agenda 2030 et de plusieurs ODD - objectifs de développement durable. La mini-forêt y contribuerait de la façon suivante (non exhaustifs) :
• Au niveau environnemental : elle sera un petit « sanctuaire » pour la biodiversité ;
• Elle enrichirait la qualité du sol, en le dépolluant le cas échéant (ODD 15). La nature faisant très bien son travail, il n’est pas pertinent de créer une mini-forêt sur un sol riche, d’excellente qualité, en revanche, il est intéressant de l’installer sur un terrain qui a subi des travaux, remblayé, en friche ou même pollué… ;
• Sur la qualité de l’air : elle capterait une quantité importante de CO2 proportionnellement à sa surface (ODD 13) et serait également une source de rafraîchissement urbain ;
• Au niveau pédagogique : elle permettra de mieux appréhender le fonctionnement d’un système végétal complexe, de se familiariser avec les espèces locales (ODD 4) ;
• Au niveau du bien-être : elle serait un lieu symbolique pour se (re)connecter avec le rythme de croissance du végétal et avec les saisons (ODD 3).
Description détaillée
[MISE À JOUR] Suite aux échanges avec le Comité de suivi, ce projet est recevable sous réserve de l’implication d’un collectif d’habitants pour favoriser la pousse des plants et donc la réussite du projet. Intéréssé.e.s ? Envoyez-nous un mail à democratieparticipative@ville-chantepie.fr
Le coût approximatif estimé est de 3 000€ pour 100m².
Et si Chantepie faisait grandir une mini-forêt Miyawaki ? Créée avec nos espèces végétales locales, qui croient rapidement, fait du bien au sol et à l’air que l'on respire. Un sanctuaire de biodiversité, une source de bien-être pour les habitants et un patrimoine pour les générations futures !
La commune de Chantepie est une commune péri-urbaine, qui accueille de nouveaux habitants et activités, contribuant au dynamisme et à l’attractivité de la métropole rennaise. Pour accueillir et loger les Cantepiens, la commune construit a un rythme raisonné mais néanmoins consomme de l’espace agricole pour les constructions neuves, même si des espaces verts/naturels sont également préservés ou aménagés. ce serait une fierté pour la commune si elle contribuait également à « régénérer » la nature, en faisant grandir une mini-forêt, participant ainsi à enrichir la biodiversité d’une petite partie de sa surface communale.
Chiche ?
Cette mini-forêt serait une source de mise en lien, de solidarité inter-générationnelle : dans l’idéal, le projet prendrait encore plus de sens s’il pouvait être contributif avec tous les Cantepien.nes volontaires, et bien sûr ouvert à toutes les générations : les écoles élémentaires et primaires de Chantepie pourraient a minima faire des visites de la mini-forêt et même pourquoi pas contribuer aux plantations !? Combien de Cantepien.nes seraient partant.e.s pour planter un ou plusieurs arbres et les voir ensuite grandir ?
Je propose la création d’une mini-forêt sur la commune de Chantepie, qui sera autonome en 3 ans, qui est un stockage de CO2, et une source de bien-être…La méthode, qui consiste à créer une micro-forêt native, a été mise au point par un botaniste japonais, Akira Miyawaki : croissance 10 fois plus rapide, 30 fois plus dense, 100 fois plus de biodiversité qu’une forêt traditionnelle.
L’intérêt de la forêt est qu’elle est constituée à partir de la végétation installée dans la région durablement et donc particulièrement adaptée au triptyque de contraintes climat-relief-sol.
sources : www.positiv.fr et https://semeursdeforets.org/la-methode-miyawaki/ :
La disposition aléatoire des plants est importante pour faire en sorte de créer une forêt au sens véritable. Cela assure une concurrence, une coopération et une sélection naturelle. La définition la plus simple de la méthode Miyawaki au sens strict est : la plantation aléatoire et dense d’espèces d’arbres indigènes.
Au Japon, la méthode a permis de ramener à la vie plus de 1 300 sites, notamment le long des côtes afin de protéger les habitants de futurs tsunamis. Une technique qui fait des adeptes partout dans le monde. En Belgique, Urban Forests s’en inspire afin de revégétaliser des zones industrielles en friche. Quant à la France, c’est l’association Boomforest qui remplace les mauvaises herbes du périphérique parisien par de jeunes chênes et bouleaux.
Il s’agit de planter de nombreuses essences d’arbres différentes afin de maximiser la biodiversité qui pourra s’y installer. Les essences vont de l’arbuste des bocages aux arbres de canopée pour une occupation optimale de l’espace vertical et un plus grand stockage de carbone.
Si cette méthode de plantation peut étonner par sa densité (3 arbres au mètre carré), c’est uniquement parce que nous avons été habitués à voir des plantations humaines, d’arbres bien espacés les uns des autres, en ville ou dans des forêts exploitées. Dans des forêts naturelles les arbres poussent très proches les uns des autres.
C’est d’ailleurs cette proximité qui permet aux arbres une coopération par leur réseau racinaire. Cela leur permet de croître plus rapidement, d’être plus résistants aux aléas climatiques, et d’avoir une assistance en cas de maladie.